Georgina Epiayu, femme transgenre et aînée de la communauté wayúu en Colombie, traverse le désert aride et pittoresque de La Guajira pour renouer avec sa famille, recouvrer sa dignité et affirmer un droit fondamental : exister pleinement aux yeux de la société et de l’État. Entre errance bureaucratique kafkaïenne et quête intérieure, son périple dévoile une solitude enracinée, des souvenirs douloureux, mais aussi une résilience inépuisable. La cinéaste Mónica Taboada-Tapia signe un portrait d’une rare justesse, refusant le spectaculaire pour adopter la lenteur des pas, l’écoute, le silence et la patience de sa protagoniste. The Soul of the Desert s’impose comme un geste cinématographique à la fois politique et intime qui rend visible la lutte de celles et ceux que l’oubli menace, en affirmant avec force leur place dans le monde. (AAM)

Ce film est présenté dans le cadre de la Rétrospective O Grivo: bricoler les paysages sonores
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Co-présenté avec le Festival Filministes et avec le soutien du Consulat Général du Brésil à Montréal et de l' Institut Guimarães Rosa

Soul of the Desert